raids-sorties en dehors du 29
Pléchâtel 10-11 septembre 2016
l'an passé , c'était en juin on avait fait le raid avec Seb, Gollum et Jm, les organisateurs nous avaient dit alors que c'était la dernière édition car trop de travail pour le raid en juin et la rando en septembre, à l'époque on leur avait promis qu'on reviendrait, le trooper tient ses promesses... en plus c'est sur 2 jours ce qui permets pour ceux qui habitent loin de se faire 2 jours de ride, surtout que cette année ils inauguraient un nouveau tracé le Plech'n'boss, inspiré des roc'h n boss, un parcours technique et physique de 25kms pour vttiste confirmé et entrainé car sur le papier 25 kms c'est un parcours familliale et bin non...
bon on reprend les mêmes, Gollum et moi rejoignont Jm qui habite désormais cholet et Fredo el sarthois qui nous rejoindra un peu plus tard.
on arrive sur le site à 15h, comme d'hab on est les derniers....les 3 premiers kms sont communs à tous les circuits et ça donne le ton car ça n'est pas roulant par ici....de la roche , de la caillasse, de la racine il y a de tout....bon on arrive sur le tracé Plèch'n'boss et voilà on se rappelle vite du terrain, c'est très vallonné mais pas comme chez nous, pas de phase de récup les montées c'est des raidars, tu es debout sur les pédales ou alors tu es à coté du bike et tu pousses, les descentes sont courtes pour certaines mais très pentues, bref on se répète souvent technique et physique mais là ça prend tout son sens, Jm qui roule désormais sur des terres plates commence à tirer la langue...les kms s'enchainent très lentement, on arrive au ravito Pastis 35 avait commencé à plier ses tables... on lui fait part de notre enchantement de rouler ses traces, il est content que ça plaise et pour sûr ça nous plait, allez on repart car on a fait que la moitié et les jambes commencent à se faire sentir....en partant c'est une pu... de descente qui nous attend avec du public équipé d'appareil photo pour immortalisé une (très) probable chute , vu la difficulté et pente, bon avec Steph on s'y colle mais un arbre nous arrêtera, on remonte et ...on prend l'option "cool" quitte à passer pour des fiotes au moins on est entier car on a encore des trucs à faire cette année....
on continue dans des singles plus rapides on s'éclate comme des gamins un 25 décembre et là ...merde plus de Jm bah il est ou? on attend un moment on l'appelle il s'est perdu et ne trouve plus son chemin...il est fatigué le gars, on fait chemin inverse et on ne le trouve toujours pas... bon on finira par y arriver, allez encore quelques patates quelques bonnes descentes et hop hop hop on est à la salle ou nous attend Fredo, on est les derniers , les organisateurs nous accueillent avec la banane et le breuvage local la St Colombe, vache elle est bonne cette fucking beer tellement bonne qu'on en reprend quand on nous en re propose.... on remercie chaleureusement nos hôtes pour leur travail et on file à notre camp de base , à quelques kms de là.
on finira la soirée entre pizzas, Britt, St Erwann, rillette de bœuf, courgettes au curry.
dimanche, réveil à 7h15 le temps d'émerger et de se préparer on se retrouve à Pléchâtel à 9h , on est encore les derniers....bah tant pis on a la journée, on est parti sur le 55 kms, et hop hop hop des singles, des patates , ça tournicote, ils savent exploiter les bois par ici, 13kms 1er ravito far breton tenues par la gente féminine et massage pour Fredo,
allez c'est reparti et toujours pareil , c'est top certes moins pentu et moins physique que la veille mais quand même ç a pique les jambes hein JM, on fait la 1ère boucle du 55 (plutôt roulante) et on arrive au second ravito, toujours aussi chaleureux les gars du club de Pléchâtel , il nous conseille de ne pas faire la seconde boucle du 55, et là une gamine de 12 ans avec son btwin et son père qui sont sur le 45....on la félicite car on est à Pléchätel pas à Pont l'abbé , allez c'est reparti ,Jm nous dit de rouler et de ne pas l'attendre, hors de question on ne va pas le reperdre encore....après un long passage dans un bois ou fredo nous a montrer comment il avait toujours la caisse dans les montées, on arrive sur des portions plus roulantes, on arrive au 3ème et dernier ravito, avec Fredo on échange nos bikes, me voici donc en 29 pouces et 100mm de débatement, et tout shuss, ça secoue mais quel rendement, c'est impressionnant , je suis le sarthois dans les cotes par contre pas dans les descentes....me manque la tige de selle télescopique, plus l'habitude de descendre avec le cul en l'air....
à une bifurcation , Jm prend le 35, il avait oublié comment c'était la bretagne du 35....allez nous on continue et ça appuie sur les pédales certes c'est plus roulant, mais ça envoie , dernière boucle du 55, Gollum hésite...bah ça n'est pas son habitude, (je fais le malin mais si j'étais resté avec mon strive j'aurais certainement hésité aussi), il se ravise et on finit par la finir cette pu...de rando avec sa traversée de rivière, terrible....ça y est c'est loché, on retrouve Jm qui a récupéré et qui nous dit: "ils veulent nous payer un coup", pour sûre , on les remercie une nouvelle fois pour leur travail et leur sympathie.
au fait on est pas les derniers, voilà qu'arrivent la fillette de 12 ans et son paternel sous les applaudissement de l'équipe organisatrice et des derniers vttistes qui sont là à savourer la St Colombe, Respect....
voilà on aura passer un put... de weekend , cool de rouler avec Fredo et Jm, un grand merci à Pastis 35 et toute l''équipe de Pléchâtel pour leur tracé, et leur acceuil (on l'avait déjà signaler lors du raid, mais ils savent recevoir à Pléch...) et comme promis à l'année prochaine, plus nombreux.
juin 2016 les pass portes
PASS’PORTE DU SOLEIL 2016 OU LES DOIGTS DANS LA PORTE
Encore un projet d’évasion réalisé après 3 siècles de préparation par 7 breizh-troopers et 2 sympathisants . C’est pour nous le plus grand rassemblement à organiser et surtout de mettre en place une logistique pour ne manquer de rien. Imaginez un rider breizh- trooper qui manquerait de bière ou de câlin!!! Non, ça ne peut exister. Notre troupe rassemblant diverses compétences allant du pâtissier en chef en passant par des ingénieurs en mécanique, un docteur en maintenance électro-mécanique, un distributeur de bière, de chouchen. Bref, on ira au bout du périple avec la réussite. On bouge avec 2 carrioles qui engloutiront tout nos bikes et nos nommmmbreuxxxx bagages et pièces détachées. Comme si on allait ouvrir un shop à Morzine!! Ca rentre avec un chausse-pied. Départ 5h du matin après avoir ramassé le chef pâtissier au fournil et accroché le wagon de bikes sur le bord de la 4 voies. La France est toujours trop grande quand il s’agit de la traversée. On voyagera avec 32° et grand soleil, ou comment transpirer sans rien faire. 18h14, photo de famille devant le chalet qui nous sert de cabane à Morzine, là où on n’ouvrira pas de shop.
Chalet pour 10 fêtards qui offre la possibilité de se paxer.
LES BREIZH TROOPERS SONT HEUREUX DE VOUS ANNONCER LE PAX DE SEB AVEC MICK. Le couple accepte les cadeaux de toutes sortes mais préfèrent toutefois la bière. Je vous passe les détails de la visite des pièces mais des lits pour tous, simple, double, clic clac, BZ. Bref, à vous de vous empiler comme vous le voulez. J’ai divorcé de gollum qui dort seul dans un lit double. Je dors désormais seul dans un lit simple mais dans une chambre double. Le couple légitime occupe un lit double car nous avons une rider. Et oui, vive le sexe féminin. Les jeunes paxés dans 2 lits simples. Le web master, seul dans un lit double et 2 jardiniers pour 2 clic-clacs. Ouf tous le monde peut ronfler. Et de ce côté ça va bien. Vendredi c’est pour nous le circuit de la pass-porte. On ne chôme pas pour reconditionner les bikes et préparer les sacs. Un vrai salon du vtt sur la pelouse. Il est 20H et il fait encore 26° à 900m d’altitude. La bière coule à flot pour faire baisser la température intérieur de nos corps suant à grosse gouttes. Une soirée qui va laisser des traces pour certains!
JOUR J: on récupère les plaques de cadre: 4 partent de Morzine, 5 des Gets. Regroupement aux Gets pour rouler le circuit ensemble. Malgré les pluies d’orage, la surprise viendra du terrain qui est sec à 90%. Ca c’est cool pour les sensations. La particularité de ce trip, c’est de rouler le D- et faire le D+ avec les remontés mécanique, style bétaillère, benne pour troupeaux ou siège à équilibre précaire. T’a pas toujours le choix de voyager avec ton vélo, tu prends une bonne dose de vertige par endroit, tu atterris au sommet avec un comité d’accueil qui assure la réception de ta bicyclette. Cool cette histoire. Et maintenant on fait quoi? On suit le balisage, on ouvre les yeux et on bouffe de la plaquette. Dans quel ordre siou plait chef? Comme tu le sens mec parce que c’est sans importance sur le déroulement de la journée. 80 km, en France et en Suisse. Des ravitos copieux comme les montagnards savent en fournir. Du relief, de la neige, un peu de boue ( sinon ce n’est pas normal), des vaches en liberté ,de la chaleur ( mais pas trop) et du SOLEIL. Un cocktail à faire péter l’adrénaline dans les veines. Overdose de tout, pour tous et vu que certains ne connaissaient pas la montagne sous cette angle, le joker c’est une bande de potes pour faire les cons jusqu’au bout. Oh putain…….. C’est parti dans la pente. Chris connait la montagne mais à encore les neurones connectées, notre couple légitime connait la piste alors c’est une balade pour eux, les débutants parfument la montagne avec leurs plaquettes cramées. Tantôt chemin pour 4X4, tantôt piste à vaches puis pistes de MTB balisées bleue ou rouge, on alterne virages sur virages et saut de tables pour dévaler la pente et s’enfoncer plus encore dans une autre vallée qui révèlera d’autres paysages encore enneigées. C’est bon ça. Qui a dit que c’est du vélo pour féniasse? Faut quand même rester sur le bike, actionner les leviers de frein mais pas trop, gérer la tige de selle (pour ceux qui en ont!!!!!), vérifier le balisage, slalomer entre les vaches, actionner la caméra, doubler les attardés (pas mentaux, les autres participants: 2500!). C’est mentalement épuisant. Le pire, c’est les séances photos. Alors là, je pense que les pauses les plus longues furent pour mettre sur la pellicule 9 pékins et les montures. Chacun y allant de son moyen de pris de vue: smartphone, numérique, caméra. « Please, can you take a photograhy with my phone? » A ce rythme on ne finira pas la boucle. MORZINE, Les GETS, les LINDARETS. Premier sérieux ravito à 10H30. Dans les alpages, on verra la préparation de la tartiflette géante: diamètre 2m.x2 Un peu tôt pour une assiette. On se rabat sur le buffet classique: fromage-charcuteriecafé-bière. Tout pour donner la pêche ou la banane, tu choisis.
Du monde ici. C’est un peu
le point central avant Châtel où à lieu le salon du vtt cette année. c’est fluide sur la piste, un peu moins pour remonter. mais rarement plus de 15’ d’attente. Prêt? Un tour de catapulte, on est au sommet. Direction Châtel. On roule le bike-park, ses pistes virolo, ses forêts de sapins au sol bien humide et racineux. C’est le pied. Les débutants s’affirment et passent devant. Ca prend de la vitesse et de l’assurance. un sourire permanent sur les visages, les mouches collées sur les dents, la boue sur les masques. Les gladiators ont des tenues de CRS dans les rues de la capitale. C’est du XC habillé en DH sur des vélo all mountain. Putain de dégaine. Mais ici personne ne te voit, pas de ridicule qui tue. Tu sors couvert, ou pas, tu fais un tour en hélico, ou pas, tu te fais mal ou pas. Bref,tu prends ton pied à ton niveau. Pied à terre pour arpenter le salon et ses nouveautés 2017. « Qui veut changer de bike, lève le doigt? » J’en profite pour passer chez Cannondale récupérer une vis de levier de frein. Le SAV en direct comme les pros sur la piste. C’est ça la classe. Se prendre pour un pro et réussir à l’être. N’applaudissez pas trop fort siou plait. Je reste modeste. Comme personne n’a de course à faire, on repart pour passer la frontière et faire un tour par la Suisse. Un peu de chocolat de contrebande. Même balisage, même plaisir, on immortalise les montagnes dans les dites boites vu précédemment. Pour moi ce sont les mêmes que chez nous. Mais ça fait marcher le commerce. A si, ils ont un truc bien à eux les suisses: les remontés méca sont aussi rapide que leur débit de mots! Pour le coup, tu fais la sieste en même temps que la remonté. Et là haut, on fait quoi? ben du vélo. Du D- pour retrouver le ravito de Champoussin coincé au fond de nul part. Eton mange quoi? du CHOCOLAT pardi! Pas trop faim pour le coup car on grignote plus qu’on mange réellement mais la charcute et le fromage sont au top du poil. C’est pour dire que Mick et gollum et moi même d’ailleurs, on a rien laissé aux autres. Chris encaisse la chaleur a sa façon et ne trouve pas la force pour gloutonner comme nous. Un passage à vide. Et la technique dans tout ça me direz vous? Cool pour tous car c’est un parcours accessible à tous. Après ce passage en Suisse, on la quitte avec un téléphérique qui part du Crosets et qui nous satellise à 22OOm vers le lac vert qui est encore blanc, histoire de voir si la neige est facile à rouler. J’ai vu le résultat. On est pas prêt pour rouler une Méga!!!! par contre, champion du monde de marche à pied.
On affiche pas loin de 65 km, et il est temps de replonger dans l’autre vallée pour rejoindre Avoriaz puis Morzine. Le compteur horaire tourne vite et nous savons que rejoindre les Gets va être impossible et puis on s’en fou puisque on n’est pas attendu là-bas. C’est juste que pour finir la boucle , il faut franchir la ligne dans ce bled. La piste à 4X4, le single, la prairie à vaches: tout y passe. La traversée d’Avoriaz: un désert de béton. C’est moche comme un pou sur une queue de cheval!! C’est vous dire qu’on a pas serré les freins pour la photo. Par contre, le single qui marquera le retour à l’écurie fut d’anthologie. On n’a pas pu rouler groupé. Les furieux de devant avaient encore un peu de chocolat suisse dans les cuisses et ont envoyé du pâté ( du Hénaff). Rien à faire des retardataires handicapé ou fatigué. A donf dans le charbon. Pour de bon, sans frein, debout sur les pédales, chacun pour soi et tous pour la bière! Je ferme la marche avec mon pote Mick, voiture balaie, et paf un client le bike sur l’épaule. Florian, l’homme qui va rouler la Méga du glacier: pas une chambre à air de rechange dans le cartable à se mettre sous la roue ! Et oui, il croit au Dieu tubeless. Moi aussi, remarque, mais aussi à son frère tubetype. Dépannage sur la bande d’arrêt d’urgence et retour au chalet pour retrouver le reste de la troop déjà douché, frotté, branl…… . Morzine, fin de journée, encore chaud, la bière est bonne après plus de 10H de balade dans cette belle contrée des alpes du nord. Que dire: c’était bon, pas trop salé, épicé sans plus. Une putain de journée où chacun s’est fait plaisir quand il avait envi. Bon et après?
Samedi: repos. Atelier mécanique. Vidage de bière. La météo est orageuse. On va trainer dans Morzine pour acheter du terrain. La pluie n’est pas loin. On arrive du côté de la gare du téléphérique et les premiers zombies arrivent couleur uniforme. Couleur caca. Pas kaki. Il pleut en altitude, même qu’ils ont eu de la grêle. Pourri qu’ils sont. L’homme-machine est méconnaissable. Seul ,les yeux permettent de dire qu’ils sont humain!!!!!! Un terrain breton au pire des conditions. Je vous laisse apprécier.
Pas de chance pour eux. Ca bâche parce que pas de plaisir ou trop dangereux. Je comprends mais il faut des perdants au loto. Et oui. Morzine est trop cher pour nous. Les anglais ont verrouillé les points clés: les shops vtt sont british. Et pas que ça. Font chier ces rosbeefs! Mais j’ai la solution: british exit: BREXIT! Et pan, retour à la case départ sans touché 25000. Classe la solution. Non?
Et nous dans tout ça? On revoie les montures jusqu’à la dernière bille de roulement. Dimanche on roule les pistes de la station des Gets. Station de DH de coupe du monde. Il nous faut bien ça pour user les crampons xxl de nos pneus tubeless ready maxi.mich.vic et vu le niveau de certain qui tartine le pâté, je n’aurai pas misé sur des pistes vertes pâles. Un 29’ tige basse ou un 27’ tige haute (hein Seb) ou un 150mm féminin en 26’, peu importe, chacun envoie à sa hauteur et le dernier de la chenille, il apprécie la poussière des furieux qui se la pète en se prenant pour Fabien Barel, champion du monde de DH sur ces pistes il y a quelques années. et oui, replongez dans vos revues. Pour certain, z’étez pas né!!!!! Vous avez les archives pour ça. On va cadriller la zone toute la matinée. L’arc en ciel y passe. Surtout les bleues et rouges. Le soleil est de retour. Normal on roule. Midi! Chef, quand est ce qu’on mange?
Maintenant. Resto au pied des pistes pour commenter les descentes des riders du dimanche. ( c’est dimanche, je précise). Ah, ah! Comme nous sommes assistés des remontés, la fatigue on connait pas. On remet ça l’après midi. Même pente; même couleur, même piège. Chacun sa dose de virages et retour à Morzine par la partie boisée. Erreur fatale. La boue va pourrir nos montures et nous rappeler d’où on vient. Seb rentrera par une noire. En fait, personne n’a fait la même piste pour rentrer, mais tout le monde a gouté au barbecue-bière du soir. Pas de coca autorisé ce week end sauf autorisation médicale. La soirée de fin verra un grand moment: le Seb ne finira pas sa despé disputé à Mick avec qui il dispute la chambre. Je finirai le chouchen avec mon gollum et 3 litres de st Erwan du pays glazik. Chris va mieux et boira une demi bière de Trégunc. La France ne gagnera pas pas l’euro dixit Xavier. Adrien changera ses freins pour descendre moins vite. Anaëlle, ben je sais pas!! Je referme cette page en vous disant tout simplement que les absents ont loupé un bon moment de ride et de levé de coude. La session de rattrapage aura lieu mais faudra pas tarder pour prendre sa place. D’ailleurs, j’ai failli oublier de publier LE SCOOP. A propos de place, Seb a pris la sienne pour le Hellfest 2017 avec comme garde du corps, Chris et Steph. Rien que pour ça, je l’accompagne. Bonnes vacances à ceux qui en prennent, les autres, bon taf. ———————————— le 30 juin 2016 Bruno (startrek)
SHIMANO EPIC ENDURO 2016
SHIMANO EPIC ENDURO 2016
« Mais qu’est ce que j’ai fait ? » Il y a des aventures qu’il faut parfois impérativement vivre et celle-là en fait partie. Fin novembre 2015, un clic de souris pour l’inscription, une journée pour remplir la mission. Je m’engage ainsi sur la shimano épic enduro 3° édition qui a lieu à Olargues dans l’Hérault, à 95O km de mon terrain d’entrainement.
Qu’est ce donc? C’est dans le nom! C’est un enduro, c’est épic, c’est chaud! Je vous offre 110 km pour un renforcement de votre fessier, 4500 m de D+ pour un durcissement musculaire et 9 spéciales chronométrées pour vous mettre la pression et faire le maximum de conneries sur le bike, de préférence. En gros, pas loin de 13H dans la pampa si tu arrives au bout d’un défis qui ne concerne que 30 à 4O% des arrivants sur 571 partants dans la catégorie ultime.cette année (sans assistance électrique). Le format: c’est 3 enduro dans la même journée; 3 boucles comprenant chacune 3 spéciales chronométrées. Chaque boucle se terminant au point de départ initial afin de pouvoir centraliser les coureurs, s’alimenter, changer une pièce, abandonner, récompenser! Pour pimenter le tout: tu as le droit à un départ de nuit et 1 à 2 spéciales à courir de nuit en fonction de ta vague de départ au nombre de 2 et 4 barrières horaires pour te faire comprendre que ta place est ailleurs. Si tu es toujours ok pour ce format, tu as le droit d’apprendre le parcours par coeur pour ne pas perdre les pédales et la raison.
Boucle 1: 32 km, 3 spéciales (21 km D+/ 11 km D-) Boucle 2: 44 km, 3 spéciales dont 1 urbaine (32 km D+/ 13km D-) Boucle 3: 34 km, 3 spéciales (15km D+/ 9km D-/ plat 10 km)
Ca vous plait? Ca vous va? On y va pour un Cr à ma sauce.
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Nouvelle année, nouveau défis. La SEE correspond à mes ambitions. De l’enduro au format raid marathon. 2 disciplines où il faut être polyvalent pour aller au bout du bout. J’avais testé l’année passée, le ghost all mountain challenge.Un gros gâteau comprenant 3 parts. Si tu es gourmand, tu vas jusqu’à l’indigestion. Je signe pour 5 mois d’entrainement plus poussé malgré l’hiver breton bien arrosé. Je roule de nuit pour valider le matériel. Dans mon sillage, j’attire l’attention de mon équipier de longue de date, gollum, qui va succomber au charme des sirènes. Il signe pour l’édition 2016. Un binôme, c’est un binôme. Bienvenu. On enchaîne les randos, chacun sa recette miracle pour être au top le jour J. Mais le drame survient un jour de mars lors de la garoutade dans les Pyrénées. Une blessure et c’est l’abandon du projet pour lui. Cela ne change rien dans ma préparation. Je lance une offre de place pour combler le vide. Je fais la connaissance de Hugo, sportif de haut niveau, non très haut niveau. Coureur de trail ultra qui considère que courir un marathon, c’est juste un échauffement! Il a à son actif, la diagonale des fous dans l’île de la Réunion. Ca rappelle des souvenirs à certain? Le vtt marathon est son autre discipline, l’enduro: une découverte. Bon, une pointure XXL pour ce genre d’épreuve. On se retrouve au sud de Nantes (44) pour vivre l’aventure dans le 34. Arrivé vendredi sur place, on prend possession des lieux. Le temps est couvert, beaucoup de vent, la nuit sera agitée. Le jour se lève, l’excitation monte; on prépare les cartables pour la journée. C’est couvert mais on part rouler pour découvrir le massif du haut Caroux. OLargues, J-1. Direction la spé 2 qu’on trouvera avec l’aide d’un australien qui roulera avec nous. On est pas seul sur les pentes. Après 50’ de grimpette, on inverse la pente. On va rouler l’intégral de la 2 du nom des « écoliers ». Ca tombe bien , j’ai le cartable! Une mise en appétit. j’avais plus faim en arrivant en bas! De la pente, des cailloux mal rangés, des virages à 180°, des marches, des arbres trop proches, des racines pas dans le bon sens, terrain fuyant. Tout le programme de dimanche en une spéciale. Bravo! on est arrivé entier en bas. Va falloir ne pas confondre, vitesse et précipitation pour boucler la totalité du parcours. Les pièges sont partout et la lecture du terrain pas toujours aisée. Phase 2: s’envoyer une pizza avant les formalités administratives. 14H30: la plaque au guidon ouvre les festivités du dimanche. Organisation au top, tout le monde a le sourire pour t’aider à faire le plus facile: certif med, chèque pour la puce chrono. Pour le reste, tu te démerdes tout seul. Qui qui veut nettoyer mon vélo? Retour à Prémian par la voix verte où on a notre cabane. 40 km au compteur pour la journée et pas loin de 600 m de D+. Contrôle des bikes, préparation du cartable pour le lendemain, bla bla avec notre voisin qui fait la même chose que nous et qui tente pour la 2° fois de finir le parcours. Maintenant, on a mis du relief aux vidéos visionnées avant de venir. Et de la pente, y en a! En montée, on va en chier, en descente on va souffrir. Objectif, prendre du plaisir le plus longtemps possible. Au lit! levé 3h du matin! J’en vois qui grince.
Dimanche 10 avril, 3h. Je regarde le tas de fringue qui m’attend au pied du lit. Oups! c’est jour de combat. Hugo, « connecte », c’est toi qui part devant! En vague 1, départ à 4H45 pour moi c’est 5H15. On avale un déjeuner, pas à gaver une oie! On se force à manger mais l’esprit est déjà parti sur le terrain. Olargues, 180m d’altitude, boite de nuit à ciel ouvert: le rythme de la musique envoie les coureurs sur la ligne de départ. Je partage les derniers instant avec Hugo que je ne reverrai pas avant 18H30. A mon tour de rentrer dans le parc. Je suis en 2° ligne derrière les vtt AE. Brief, puis fumigène, décollage du drone pour les images et top départ pour une journée de malade. Il fait nuit noire. Il fait 6°. La première montée va nous chauffer la carcasse de quoi prendre le départ de la SP1 à point à 720m d’altitude. A peine de quoi reprendre son souffle au sommet, le bip de départ est donné par le commissaire. Gazzzzz ou full gazzzzz? Ola! De nuit avec ta frontale, tu vois une autre galaxie et plein d’étoiles filantes qui sillonnent la pente. Ca sent la plaquette, on est sur les freins pour éviter l’OTB ou la sortie de piste. On roule à l’instinct, les trajectoires sont hasardeuses mais on est sur le bike doublant des malchanceux sur la bande d’arrêt d’urgence ou se faisant passer avec ou sans clignotant! le terrain dicte sa loi. Toi tu subis plus que tu ne pilotes. La piste est propre, pas trop de piège, du grip mais tu es vite surpris par les
changements de trajectoires. On enroule cette spéciale rapidement et la nuit est toujours présente. Je suis vivant! Full gaz pour la 2 et la reco de la veille va nous aider. Le temps de remonter, la nuit disparait laissant place à la réalité et aux pièges. Je suis confiant mais prudent. Si tu tombes ici, tu risques gros: les pavés de la chaussée sont pas rangés, plutôt jeté en travers pour te foutre en l’air. Ca devait être l’heure de la pause et zon tout abandonné en vrac. Démerde toi pour passer. A ce jeu, j’ai découvert que marcher était un gage de sureté et je ne suis pas le seul! Maintenant il fait bien jour et on est au fond de la vallée. Je suis encore vivant et bien réveillé. Satisfait du travail bien fait: 2 descentes et 2 chutes sans gravité. Les pédales ont moins aimé les têtes de roches! Les arrivées se succèdent et les visages en disent long sur ce que les riders viennent de subir. Ca va, je ne suis pas le seul à me dire que ce terrain n’est pas celui qu’on pratique à l’entrainement. Et oui, Hugo, c’est un putain de terrain qui descend un peu vite par endroit. C’est pour ça qu’on a inventé les freins et 2 par endroit c’était pas assez!!!! Engagé le terrain et pas qu’un peu!! Qu’est ce qu’on fait en bas de la pente? On lève la tête, la tige de selle et on remonte à 620m pour la SP3. Il est temps de s’alimenter un peu. Le peloton s’étale sur la pente. Les difficultés s’enchaînent. Crampe pour certain, problème mécanique pour d’autre. Le terrain est votre ennemi. Rien ne vous sera épargné. Je cherche le remonte pente, le télécabine. A quelle heure le prochain départ pour le sommet? Partie boisée sur ce versant: la SP3 va être un régal de pilotage: un slalom entre les arbres et des appuis bien marqués pour envoyer du lourd. Un bon coup de cul à miparcours pour te rappeler que la récréation est fini et la glisse final jusqu’à la porte horaire 1 au paddock de départ. Objectif rempli.Boucle 1 terminée avec 1H30 d’avance. Le bronze est atteint. Je range la lampe et monte la caméra. Plein d’eau. Petit déjeuner à base de produits salés, 15’ de pause, je repars au combat.
Boucle 2: la SP4 est l’Everest du jour: 14 km d’ascension pour 9km de descente. 900 de D+ et D- dans la balance avec un tourniquet à la sortie, la PH 2. C’est ici que tout se joue si tu veux aller au bout du voyage. Tu croyais avoir tout vu pendant 4H. Maintenant tu vas essayer de survivre: vaincre ou mourir, c’est écrit sur mon cadre. Warrior un jour, warrior toujours. Le soleil réchauffe l’atmosphère, on mouille le maillot, on pousse le vélo, l’agonie n’est pas loin, le sommet non plus: 1070m d’altitude. (saint Martin du froid- le Bardou) putain j’ai chaud! Une piste à chamois-porteur pour finir la pente et puis une piste forestière sur la courbe de niveau 1050m pour rallier le départ de la spéciale. INTERMINABLE! Récompense: la vue sur la mer et une domination du monde à tes pieds! Rien que ça! 10’ de pause. Mal au cul. Une vraie planche à pain cette selle. Place à l’autre côté de la balance. 9 km de descente! Qui qu’en veut? Personne? Ben vous avez raison. Tu croyais savoir faire du vélo et bien tu vas déchanter très vite. Une voie romaine va te malmener tellement durement que tu seras obliger de t’arrêter pour éviter la tétanie de tes muscles et doigts de la main. Qui n’a pas souffert lève la main? J’aurai tout vu sur cette piste: la souffrance de certain, la casse en tout genre, les blessures physiques, les énervés de la DH. J’aurai mon lot, gratuit, offert par l’organisation: une
sortie de piste pour laisser passer un buzz l’éclair, qui se finit le nez dans la planète. Ca calme les ardeurs. Je veux bien rendre service mais pas payer pour les autres.
C’est comment cette voie romaine? ben romaine! Zon pas inventé le goudron! Juste poussé les cailloux plats pour combler les trous entre les dalles rocheuses. Bref, j’ai suivi la formation de pilotage de marteau-piqueur et j’ai le diplôme!! Vous rigolez? J’ai pensé à Fredo et ses 60 mm de débattement. Je peux affirmer que des suspensions bien réglées est l’assurance de finir en bas, entier, explosé, entier et pas dernier! J’ose à peine dire mon temps pour dévaler 9km! plus de 40’! Une honte de gâcher une telle pente et d’user ses plaquettes comme ça. Ce qui me rassure c’est que je ne suis pas seul dans la galère: Hugo mettra 38’. Je suis dans la moyenne mais du mauvais côté. Un truc de fou cette séance de massage. Allez on finit cette spéciale en pédalant un peu, histoire de voir que tu as encore du jus pour passer sous le portique arrivée. PH2 à Mons la Trivaille. Ca c’est fait: 45’ d’avance pour 55 km depuis le départ, 7H15 de balade. Non! pas pour ce que croyez, ha ha! Le plaisir de rouler est encore là et vaut mieux avoir le plein de moral car la suite est……………………………………….énorme. SP5, « Colombieres ». Si ta lucidité n’est pas à 100%, tu risques d’y laisser des dents! Si tu croyais savoir faire du vélo, tu vas découvrir que tu as raté quelques cours! Je l’ai rebaptisé: « la faucheuse de dérailleurs ». Des cailloux, des marches, des racines, le tout mis en vrac dans la pente entre 2 rubalises. Mais pourquoi les cailloux sont verticaux? On peut pas rouler! Il fallait tracer une parallèle au single pour espérer rester sur le bike mais rien n’est acquis et je vais opter pour le mode survie: la marche. Les endroits super hot étaient tenus par des pilotes moto. Merci pour le coup de main les gars. Malmené je le suis. La fatigue commence a diminuer le stock lucidité. J’ai subi plus que piloté. Aucun plaisir sur cette spéciale. La souffrance est un prix à payer pour continuer. Allez, on repart au combat pour rentrer au paddock par la voie verte et rouler la spéciale urbaine qui clôturera la boucle 2. A ce moment là, j’ai encore la possibilité de passé PH3 dans les temps. J’envoie le missile en mode balistique pour la liaison qui va permettre d’évacuer l’acidité des muscles. J’arrive à Olargues pour la SP6 qui part du haut du village. Urbaine donc public pour t’encourager. C’est motive à bloc ce truc. C’est rapide , c’est fun, c’est serré entre les mûrs, c’est en épingle. 1’32 pour boucler l’affaire. Je passe au stand pour vider ma puce de chrono avec 12’ d’avance sur PH3. 78 km de raid en 9H34’. A cet instant, je prends la décision de stopper ici. Difficile de dire à chaud si c’était la bonne résolution. Ce que je peux dire, c’est que je suis venu pour me faire plaisir sur un raid enduro extrême. J’y ai pris du plaisir mais
repartir pour la boucle 3 et 32 km soit au moins 4H de vtt en plus, s’apparentait plus à un cauchemar qu’ à manger la crème sur le gâteau.
Le champion du jour que je nomme Hugo, arrivera vers 18H30 et en termine avec le shimano épic d’or en 13H45 de joie et de souffrance. Respect à celui qui a découvert l’enduro en 29’ et qui possède un mental solide. La suite m’a conforté dans mon choix d’avoir plié l’affaire au shimano d’argent. La boucle 3 fut à l’image des 2 premières, physique, engagée, grimpettes-poussettes-portages. Il me reste encore un peu de travail pour monter sur la plus haute marche du podium. C’est ça aussi qui nous motive pour revenir et terminer l’Aventure.
Le dîner sera le moment de comparer nos expériences dans une ambiance de guerriers content de leur résultat. C’est certainement, un des plus beau moment de vtt dans ma vie, un moment fort en sensations, un moment où tu te mesures à une nature sauvage, extrême, un terrain de jeu sans limite qui propose tout, à toi d’en définir les limites.
Merci à Wildtrack et vélo Caroux haut Languedoc d’avoir osé un tel défis. Merci aux bénévoles sans qui rien ne serait!
Bon et on fait quoi maintenant? Mon équipier prépare la transpyr: raid vtt espagnol sur 7 jours. 820 km et 20000 m de D+. Si si vous avez bien lu!!!!!
Je vais rouler en mode cool avec mes potes breizh-troopers, en prenant les remontés des pass-portes en juin à Morzine. J’aurai moins mal au cul!
les bikes: - BMC 29’ en 130mm - CANNONDALE jekyll team 27.5’ 160mm
Hugo : shimano d’or 263° au scratch Bruno : shimano d’argent 413° au scratch (20° master 2)
Au total: 569 ont l’épic de bronze 470 ont l’épic d’argent 293 ont l’épic d’or
En direct d’Olargues : Bruno ( rider-reporter)
« Hugo en action »
ILLE SUR TET- CORBERE 66
UN WEEK END DE BATARD
ILLE SUR TET- CORBERE 66
vidéo du 1er jour: sur les pistes enduro
la vidéo du dimanche: la garoutade
Garoutade 2016, cette année il n’y avait que le nom pour ce raid. Le manque probable de bénévoles n’a permis qu’un parcours de 52 km théorique et 1700m de D+. La réalité sera bien différente car, d’une part, on part de Corbère où on a notre cabane pour le we, et d’autre part, la particularité de ce raid, c’est qu’il n’y a aucun balisage. Juste une trace GPS à télécharger dans un GPS bien chargé, bien sûr! Voici raconté à ma façon, ce week end de bâtard où la bande de breizh-troopers a encore sévi loin de son terrain de jeu habituel.
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4 mars 7h du matin: le 806 embarque les pilotes, les montures et les munitions pour un week end dans les Pyrénées. 3° édition pour Gollum et votre écrivain, 2° pour Chris et 1° pour Fredo. Cette année, 4 riders vont s’unir pour passer du bon temps sur le terrain et faire voler les cailloux des pistes enduro d’Ille sur Têt le samedi puis se lancer sur le raid du dimanche, à la découverte de nouvelles traces sur le versant nord du mont Canigou puis sur le versant sud face au mont ronron! Arrêt à Nantes pour embarquer Fredo qui nous vient du pays de la rillette. En retard dû à des travaux sur la route, on le retrouve sur son bike en train de s’échauffer sur le parking de covoiturage. Autant vous dire, que ne connaissant pas le personnage, je m’attends à du lourd sur le terrain. Corbère, village de basse montagne, entouré de pêchers, ça on le sait, parce que les fleurs sont rose et que les abricots, c’est blanc, donc Corbère, c’est là qu’on installe le camp de base pour 3 jours.
Accueil sympa, logement nickel, on arrive pour l’heure de l’apéro. Vous savez, un apéro pour bzh troopers, pas un de tapette- tarlouze en vadrouille. Putain, un vrai avec le la roteuse mélangé au chouchen fermier de derrière les fagots assaisonné d’un bordeaux mais là je sèche, je ne voyais déjà plus grand chose à ce moment là. Bref on avait soif, après l’apéro, on avait faim. Gollum au fourneau et grand chef nous sort les carbo classic grand cru grillé. Un régal qui fait plouf dans le bide tellement on est gavé. Allez une dernière pour la route et au lit. Le premier qui ronfle à gagner! Samedi: enduro à gogo pour tous. Course alimentaire pour survivre 2 jours et c’est parti pour rouler le massif dédié à cette discipline. Des pistes permanentes permettent de rouler sans chercher son chemin donc le GPS ne sert qu’à mesurer nos performances, de là à se prendre pour Julien, Jérome, Damien, Nico, au votre idole, on sait jamais. Première ascension, on apprécie le beau temps, la vue, la neige sur les sommets et le terrain pour nous tout seul.
C’est vrai qu’à 11H30 les seuls félés, c’est nous. Fredo, qui a dormi sur son vélo dans le salon et qui aurait bien fait une virée la veille, roule devant. Il nous montre ce dont il est capable, ça va pas durer longtemps, moi je vous le dis. Très fort sur son 29’ en 32 dents le sarthois. Mais voilà, la pente va s’inverser et là c’est nous qu’on cause. On l’enfume le sarthois. Une verte en guise d’échauffement et pour mettre en appétit, histoire de se rappeler que les derniers 400 m c’est marteau piqueur dans les cailloux. Ils sont bien là et pas rangés les méchants. Ravito en bas au bord de la rivière du Têt. Ca sent le printemps. On remet ça, comme des furieux, on survole la montée en 35’, tous le monde en file dans le bon sens. A gauche en haut, pour la bleue. C’est un cran au dessus, niveau franchissement et relance. Ne pas oublier de respirer dans les coups de cul sous peine d’agoniser dans les buissons un bon moment. Bleu, Fredo l’est mais progresse vite, le 29’ pardonne beaucoup mais le débattement de 100mm réglé par son pilote à 60mm, ne facilite pas les choses. On déroule, on connait, on envoie
grave. C’est carrément dément l’assurance qu’on prend et qui nous permet de passer des trucs qu’on aurait regardé pendant des années (style viaduc!). Là, on est en mode jouissance, on oublie les freins et le Fredo par la même occasion. Il jardine tranquillement mais savoure cette nouvelle discipline. L’heure avance et on croise du monde, enfin dans le même sens que nous. On remet ça. Quelle couleur? Allez! Même ordre, caméra au point, c’est parti pour user la gomme sur cette terre de bâtard sans cervelle. Si tu freines t’es un lâche, si tu freines pas t’es un con. Choisi mais arrive entier! Stop en bas! On rentre pour la bière. La poussière, ça donne soif. Ben oui! pas de boue là bas, qu’est ce que vous croyez? Y en a que chez nous et on l’exporte pas!
Samedi soir, c’est dîner pizza. Le classique quoi! le boui boui du coin est à la hauteur de nos goûts culinaires et la bière locale est buvable. Demain c’est le RAID. Un, d’homme, complet avec saveur d’adrénaline épicée. Là, on va avoir une drôle de surprise. Le départ est libre puisque c’est un parcours non balisé, uniquement avec GPS pour ceux qui n’ont pas suivi. Départ de la gare, on est les derniers, il en faut. C’est vrai que là, on a joué les gonzesses devant le miroir, mis du beurre dans le sandwich rillette du mans (merci le producteur importateur) et assurer le remontant du terroir plus au nord (un bordeaux, mais que Fredo me pardonne, l’appellation m’échappe) dans la gourde alltricks.
C’est parti pour une belle journée de ride, fraîche vu le vent qui ratisse le relief. Bon, qui dit GPS, dit trace, dit mise en route et lecture du bazar. En roulant c’est du grand art. 4 GPS en route et là commence le wall of death! Qui dit vrai, qui va aller au bout du raid avant la nuit? Ca monte grave, normal on est en bas du massif. Mais un peu surpris à froid. Tout le monde est dans le rang et dans l’ordre. Normal ça monte. On prend de la hauteur, c’est beau, normal c’est les Pyrénées. On immortalise pour refaire le match devant la cheminée. Tient, on n'est pas seul sur la piste.Un berger et son chien que je n’aurai pas caressé, sur son vtt d’un autre âge; grole de montagne, béret sur la tête. Du délire, on passe au stade « je te la mets minable en 10’’ »! On cause, on tient sa roue et puis tchao l’ami. On passe au stade « tu vois tout rouge et pas nous » et on envoie les watts pour filer. Y en a mare de monter. La descente a ici une autre dimension que par chez nous. Oui, vous savez ce que ça veut dire. Mais vous ne savez pas ce que c’est. Seul, le rider qui se retourne après une descente peut apprécier la valeur de ce qu’il a descendu. Et là, vous avez compris que le mot descente n’est pas qu’une pente qui va du haut vers le bas mais un point de départ qui va vers un point d’arriver qu’on n’est pas toujours sûr de voir si le pilotage est hasardeux ou fébrile. Si si, j’en vois qui sourit. Bon, c’est le pied, pas de relance, c’est tout shuss jusqu’en bas. A ce jeu, on est champion pour enfumer les suiveurs. Gaz! Un ride de folie dans la forêt entre les chênes liège, les appuis son franc, le grip de folie permet d’attaquer sur la tranche. On colle les moucherons sur les dents! ah ah, que c’est bon, oups, on a oublié de tourner vers Michel ou Jacky, ché plus dans quel sens on les a mis. C’est un langage à nous. Fallait y être pour comprendre.
Gps de merde. Ca commence a partir en boudin de ce côté là. 2 sur 4 montre des signes de faiblesse batterie. Z’on chargé sur une prise hs. Reste Chris sauveur du team et moi qui donne les traces de 2014 - 2015 et 2016. Comme ça on aura quelque chose à rouler au cas ou! On avance sur la trace, si si, on peut le faire. Sans déconner, on est bon par moment. On inverse la pente. C’est reparti pour le sommet: 630m d’altitude. Ca rigole déjà devant les écrans, un sommet! Ben oui et en plus les flocons tombent. On fait moins les fiers. Le vent souffle toujours. Pendant la montée, on trouve un comité d’accueil qu’on aurait aimé éviter. 2 riders balisent l’arrivée des secours pour un chuteur. Ca calme grave. On passera en mode cool en passant à sa hauteur car on sait que ce n’est jamais sans conséquence quand on chute lourdement. Ravito flotte au 27° km par 2 bénévoles. L’hélico est de service pour évacuer le blessé. Costaud la situation. On décide de manger ici, au pied d’une rivière à Boulternère. Toujours ce vent qui glace l’intérieur maintenant. « Un petit coup de rouge? » Je crois que c’était du haut médoc. C’est ça Fredo? Saucisson-médoc, rillette-médoc, banane-flotte. Comment on est? On a roulé la moitié et on n’a pas encore changé de versant. Les GPS sont à 50% de fonctionnement. 1 sur 2. Bâtard de bâtard! En selle! Qui dit rivière dit bas de vallée. Non de zeus! Putai….. de pente de bâtard. Au moins 32%. Pas de jambe pour moi. Cul de jatte pendant la digestion. Je ne suis pas le seul. Finira t-on avant la nuit? On monte, on monte toujours, on pousse, sauf Fredo qui survole le terrain. Moi je dis bravo et respect. Paf, on est au sommet. 630m. Pas de photos. Trop de vent. On est surtout impatient de baisser les tiges de selle
et d’envoyer comme des malades sans cerveau. De la pente en terre de cailloux racineux. Une alternance de ce qui se fait de mieux là-bas. Le pied, pointure XXXXXXXXXXL. On a tout passé sur le bike, presque. C’est que la troisième couille était pas de trop dans ce coin de bâtard. Du connu pour Gollum et moi qui avons roulé cette piste en 2014.
Quand on voit les fleurs su les arbres c’est qu’il est temps de changer de versant. On passe dans de nombreux vergers de pêches et d’abricots parce que les fleurs sont roses et blanches. Là le cerveau n’est pas complètement gelé! C’est à Rodes que nous traversons le Têt après avoir suivi un moment la rive droite et son canal, pour gravir au soleil et presque à l’abri du vent, le versant sud. Du connu également, vu qu’on a roulé ça en descendant en 2015. On pousse, on porte sauf une chèvre qui essaye tout. De là à dire que les rillettes du Mans sont un bien pour le vélo, ça mérite une étude approfondie! On a le spécimen. La végétation ne dépasse pas ici 1,20m de haut donc au soleil tout le temps. A voilà de quoi redonner un bon coup de fouet au moral situé au niveau des pédales. On roule sur le secteur de la veille, du connu, du tordu, du qui pu si t’es cramé.
Gollum veut plus y aller. Merde, c’est un gros coup de mou qui sera sanctionné durement pour lui. Une côte pour une cote. 1 partout la balle au centre. Je perds mon équipier d’entrainement pour le coup. Font chier ces cailloux mal rangés. Mais que fait la voirie? On tournicote sur le versant pour rattraper la verte de la veille. C’est un beau finish pleine balle dans la pente et bien heureux celui qui aura tout descendu sur le bike. Le flocon sera attribué à Fredo pour ses tentatives osées sur certaines portions, flirtant avec l’OTB ( soleil, pour ceux qui sont réfractaire), la palme de la gamelle qui fait mal à Gollum (bon rétablissement à lui et revient vite tu nous manques), la descente d’or à Chris qui nous a fait une DH caillasse sans réfléchir et le podium pour moi pour ………… (remplir la case à votre convenance).
Et le GPS dans tout ça: et bé si tu veux pas dessécher dans la garrigue comme une grosse merde, tu pars pas tout seul dans ce coin de bâtard. Parole d’un ami du 66.
C’était un putain de we de passionnés et plus les années passent et plus on est nombreux. Plus c’est long plus c’est bon et à ce jeu on signe pour 2017 même si les locaux font rien, nous on a la trace, non les traces sur 3 années. Au choix, au pif, à l’arrache, on se la fait enduro party sauce britt- rillettes sans prise de Têt.(facile celle-la) Les indécis ont les vidéos et cr pour se mettre au parfum. Au boulot! Vous allez apprendre à faire du vélo, moi j’vous le dis. Ille sur Têt, 6 mars 2016. Team breizh troopers/ section enduro: avec Fredo 72, Chris, Gollum et votre glabousseur: Bruno
les bikes vous les connaissez: 160-27.5-750 l’adresse du boui boui pour survivre est dans l’annuaire. C’est le seul ouvert à l’année.
l’adresse de la cabane: c’est top secret.
la trace GPS: aucune garantie de survie donc pas diffusée. Sur 2 jours: 110 km et 3000m D+, c’est un minimum si tu penses venir.
Boire de la bière est un plus, cuisiner est le top, plus c’est le pied.
- « La plus belle des choses qu’on nous a donné c’est la Nature, alors fais en ton terrain de jeu et tire ce jus qu’on appelle adrénaline et goûte ainsi à la jouissance suprême. Tu auras ainsi consommé le carburant de la vie. » ——————————————
millau (aveyron) 24-28 septembre 2015
Steph et Bruno ont participé à la première édition du Ghost all mountain Chalenge en mai dernier, et par cette occasion ont découvert Millau et Les Grands Causses, ils sont revenus avec l'envie de nous faire découvrir ce spot, surtout qu'il existe des pistes permanentes dédiées à l'enduro tout se trouve sur ce site http://www.millau-sports-nature.fr/cyclo-vtt/enduro , notez qu'il y a aussi des parcours xc, trails...., il suffit de télécharger les traces gps et hop hop hop
on réserve donc un séjour à Millau en cette fin septembre, on est 3 à descendre, Chris(moi) Steph et Korrigan qui s'occupe de toute la logistique (http://www.campinglesrivages.com/fr/accueil/), on charge son 3008 et départ le jeudi 24 au petit matin....
après un peu plus de 10h de route, nous voici donc à Millau, on logera à la sortie de la ville au bord du tarn et aux pieds de ses gorges.
Vendredi 25: pour ce 1er jour on décide de laisser la voiture au camping et de commencer par la piste la plus près de Millau, c'est une bleu "le facteur" après une bonne ascension par la route et une petite liaison ( la brochure qu'avait Steph est très bien faite), nous voici donc sur les hauteurs de la ville , après quelques photos avec le viaduc en arrière plan,
go pour la 1ère descende de la journée, on fait 100m on se retourne, on a déjà perdu le Korrigan il s'est entaillé le tibia....c'est la seule partie de son corps qui n'est pas protégée... et à force de clamer haut et fort qu'il n'aime pas les cailloux, ceux ci se sont vengés....n'ayant pas prévu de trousse de secours, il continu quand même avec son tibia ensanglanté, ça fait guerrier.
La descente est large dans le haut puis on descend quelques lacets, quelques passages en balcon histoire de nous familiariser avec le vide, puis la dernière partie toujours aussi caillouteuse mais plus rapide, on finira par un bon passage technique avant d'arriver dans le village de Creissels , une bonne petite mise en jambe
"le Facteur":Chiffres clés : 4,4 kms / d+ 10 m / d- 428 m
on remonte pour se faire "les cathédrales" celle ci est verte, dans la remontée on fait la connaissance de riders locaux, Vincent et Franck (je ne suis pas certains de son prénom...) ils nous conseillent de ne pas faire les cathédrales mais plutôt de les suivre sur une piste free plus engagé, on acquiesce même si le Korrigan émet quelque doute sur le niveau élevé des 2 gars..ils nous rassure et nous détaillent les parties de leur "trace", à noter que ceux ci roule en tenue légère vue le type de terrain,
on est sur une mono trace pas très large à certains endroits, des passages bien pentues avec racines, des partie plus rapides en balcon, et pour finir on finit par traverser un bois en tournicotant bref c'est du très bon, arrivé en bas toujours à Creissels on a la banane, et voilà que Vince nous invite chez lui à boire une mousse, et nous voilà dans son jardin à manger des prunes en sirotant une bonne bière, tout en parlant bike forcément,
on les remercie pour nous avoir guider, et nous conseille une autre petite trace , on s'exécute forcément, on remonte un peu et on finit par trouver ce qui sera la dernière de la journée, on reste dans un bois toujours bien pentu à certains endroits et on finit par des passages étroits entre les arbres, avant d'arriver dans un lotissement près du viaduc..... fin de la 1ère journée avec 44 kms et 1200m de D+ voici la vidéo
samedi 26 septembre, jour 2
comme il y a ce weekend les 100kms de Millau (course pédestre sur route) on décide (sur les conseils de Vincent et son pote) de se faire les 2 pistes qui sont sur les hauteurs de Roque st Marguerite, on laisse la voiture à la salle des fêtes de Pierrefiche du Larzac et hop hop hop on prend la liaison (1,2kms) pour attraper la "Malarède" Chiffres clés : 2,3 kms / d- 344 m,
pas se fier au petit kilométrage car beaucoup de de virages en épingle, pas de gros passage difficile c'est une bleu, mais ça reste du très très bon ou il faut rester vigilant , de belles marches, sur la vidéo on voit le coach nous faire un beau soleil , il se rattrape de justesse,
on finit par arriver à Roque st marguerite, une belle trace pour commencer la journée,
on remonte vers la voiture pour ce coup ci se faire la rouge "moulin de corp" que les locaux nous avait dit la veille "à faire absolument",
le début de la liaison est la même que la précédente, puis on file de l'autre coté du versant, au total la liaison fait 2,6kms alors que la spéciale fait moins de 2kms....on comprend vite pourquoi c'est pentu, au total 21 virages en épingles dont certains sont très très serrés avec racines et caillasses histoire de corser le trip, pas simple de la faire sans mettre pieds à terre ... mais c'est l'éclate totale , les freins ont bien chauffés et nous voici en bas au moulin.
bon il est tôt on décide donc de remonter chercher la voiture et de filer sur St André de Vézines pour se faire "l'empereur" qui fait 6,5 kms / d- 451 m , avec le recul je me demande pourquoi on est monté en voiture alors que forcément il faut monter...pour aller la rechercher...on corrigera le tir le lendemain...
nous voici donc au bled, qui est aussi le départ de "la roquesaltes" mais que Vincent nous a déconseillé ,
le départ est large , du chemin d'exploitation qu'on prend pleine balle, trop vite car on loupe quelques balises....on arrive à un superbe point de vue, mais arrivé au balcon on perd la trace, on revient sur nos pas, on trouve la "roquesaltes" mais pas l'empereur, après de longues minutes de tournicotages on finit par trouver la balise caché derrière les branches d'un arbuste , cet épisode m'aura fait comprendre le fonctionnement de mon gps, (ça fait quand même 5ans que je l'ai), en fait je n'utiliserai plus le mode navigation mais juste laisser la trace à l'écran....bref nous voici sur la trace commune avec la rouge , on est sur un putain de balcon pour arriver dans un superbe hameau....un peu de route et on redescends tout shuss, là c'est rapide, de la mono trace , juste quelques virages qui se passent facile, ça ne m'empêchera pas de chuter (voir la vidéo)
ça y est nous voilà à nouveau au pied du moulin de corp, on se boit une bière au seul bar de Roque st Marguerite, et faut remonter chercher l'auto.....moi je sens ma cuisse suite à ma chute je reste donc au troquet..., mais non je vais me rafraichir dans le tarn, histoire de soigner ma gambette, mes 2 compagnons repartent donc pour 11kms et 500m de D+...pour un total de 40kms et 1500m de D+... fin de la seconde journée...
Dimaanche 27, jour 3
au réveil je ne sens plus ma cuisse, ouf je vais pouvoir remettre ça avec mes camarades...toujours sur les conseils des riders rencontrés vendredi , on part (en voiture ) direction La Cresse pour faire la "Cresse"c'est une rouge, on laisse donc le 3008 au pied de l'église et on monte, mais là même si on grimpe par la route, c'est raide, on prend 400m de D+ sur 4kms avec des endroits à 20%, et comme c'est le 3ème jour, les jambes sont un peu lourdes ce matin...ça y est nous voilà sur le plateau , on y go et le début est sablonneux!!!! pas de cailloux!!!c'est joueur, hum trop facile...
ça y est nous voilà dans le rouge c'est raviné, des bonnes grosses racines dans les virages, de la caillasse encore et encore,
yeah......avec Steph on se lâche....pour plus de détails regardez la vidéo:
on finit dans le village, on reprend l'auto pour direction Le Rozier - Peyreleau suivant de quel coté du Tarn on se gare....on pique nique au soleil et c'est reparti pour une ultime remontée, toujours par la route, la carte nous dit 10kms pour 450m de D+pour atteindre le départ de "la cote st jean"
, c'est déjà plus facile à grimper...à une intersection on choisira la mauvaise...on fera la connaissance de Jean rené, un autochtone un peu énervé de nous voir passer sur ses terres, on lui explique qu'on se contente de suivre la brochure, ça reste le seul point négatif de cette carte, tout finit par s'arranger, on retrouve la trace et lui sa yourte....
un peu de liaison 2,5 kms par des pistes larges que Steph se rappelle avoir rouler en mai, ça y est on trouve le point de départ et go pour la dernière spéciale du trip,
c'est donc bien une trace qui était au programme de l'enduro du samedi au ghost all mountain challenge,
pareil avec Steph on se lache c'est probablement celle que j'ai préféré une bonne rouge, foncé par endroit, mais ça passe partout, on s'arrête à un balcon , impressionnante vue sur Peyreleau et le Rozier... on croise quelques trailers qui eux la remonte....ça n'est pas large mais eux nous entendent arrivés, forcément car ça tabasse sec et puis on braille comme des gamins de 7ans en récréation.....
voilà voilà, un super trip entre couilles,dans une très belle région, des gens super acceuillant, un spot terrible pour l'enduro, des pistes permanentes entretenues qu'on peut rouler toute l'année, tellement bien qu'aura encore lieu une manche de la coupe de France en 2016 , putain c'était géniale
on y retournera c'est certain , j'espère plus nombreux, à bon entendeur....