la Gamelle Trophy (72) dim 15 sept 2013
La gamelle trophy 2013.
« Depuis le temps qu’on parle ! »
La version 2013 a vu 4 breizh-troopers dans les 1500 inscrits. Comme d’habitude, on prend le plus grand circuit pouvant être proposé.
Côté matériel, on décide une solution de replis en prenant mon camping-car et départ le samedi, pour Sillé-le Guillaume situé à 30 km du Mans, le pays de la rillette. 365 km plus tard, c’est à l’heure de l’apéro qu’on s’installe à l’ombre des chênes du camping de la forêt. Décrassage des jambes en allant repérer la ligne de départ. Seb en a besoin pour un départ perso !!
Festin de pates aux bières britt, spécialité à nous, pour donner le coup de fouet d’avant rando, clôture La journée.
Le réveil surprend tout le monde mais personne ne bouge pour le pourquoi qu’on est là ! Va savoir ce qui se passe dans les plumards superposé ?
7h50, on récupère nos plaques de cadre qui donne officiellement l’accès à la forêt de Sillé. On ne plaisante pas avec les agents de l’office national des forêts. Parait même qu’ils effectuaient des comptages pour savoir s’il n’y avait pas plus de 1500 riders autorisés. Ça passe le temps tu me diras.
Moi j’ai bien compté les moutons pour m’endormir !
Au programme découverte de la nature, on a choisi le 60 km avec ses 1450 m de D+. Pas vraiment une balade aux champignons mais un sympathique moment bucolique 100% vert. Comme la revue.
8h15, autorisation de chevaucher et de parcourir les 3000 ha de la forêt. Et Paf, t’as pas fait 2 km Tu prends un embouteillage. Bon faut bien comprendre que les racines pour certains ce n’est pas que des amis, alors on les contourne à pied pour ne pas les déranger. A ce rythme, on n’est pas rentré !
Hé oui. Cette rando ce n’est pas du VTC. Première bifurcation, le 60 km se retrouve isolé des autres circuits. Ça roule vers les premières difficultés, principalement des murs pas infranchissables, il n’y a qu’à lire les C.R. des breizh riders troopers. Alternance de chemins de forêt et de sapinière nous mène au 1° ravito. T.V.B. R.A.S. on repart en se disant le plus dur reste à faire.
Banzaï ! Ça se corse. Ça monte plus que cela ne descend. Faut se les farcir les 1450 de D+. Le terrain n’offre pas de bourbier à sangliers juste quelques flaques de la veille mais gollum le précieux prend un malin plaisir à (se )rouler dedans. M’étonne que les roulements ne fassent pas 6 mois avec lui !!
Toujours la forêt, rien que la forêt mais des rochers en plus. Des falaises par endroit. Intéressant.
Ça roule groupé, entre single et chemin. Le peloton s’étire sur le 60 km pour se retrouver au 2° ravito agglutiné avec les autres participants. Du monde y en a. Des cassés aussi : chaînes, roues crevées, dérailleurs… bref, le terrain n’est pas le plus cassant que j’ai vu mais que de monde sur la bande d’arrêt d’urgence !
3 chips, 2 tranches de cake, 1 coca et on remet ça. La difficulté de l’étape 3 se situe au 42 ° km ; une grimpette en single bien raide et bien piégeuse (racine en tous sens, cailloux, terrain collant…) enfin un peu de piment (spicy chez Lapierre) dans cette rando qui voit son parcours empreinte des sous-bois de feuillus et de résineux. Haaaa !!! les sapinières dans le sens montant et ses racines traitresses qui vous envoient le cul par terre ou vous expédient sans crier gare hors de la trajectoire. Qui osent dire le contraire ? Quelques beaux points culminant de cette forêt s’offrent à nous Par endroit. Alors du D- y en a aussi et tout passe sur le bike tant est que vous êtes vététistes. Ce qui n’est pas toujours le cas, vous gâchant pour le coup la plus belle descente en single. Bref, j’ai eu ma part du gâteau, la vidéo attestera et pour moi tout seul par moment, heureusement !
Arrive le 3° ravito. Les breizh-troopers sont complet pour la séance de gym : au menue : étirements. Ne croyez pas qu’on est mort, à l’agonie. Non, on gère. On sait que la fin de la rando comporte quelques bosses. « Are you ready for this? » Go, c’est parti. Seb et Gollum imprime un rythme marathon. J’ai du mal à suivre car doubler quand on est derrière pour faire de l’image c’est prendre beaucoup de risques. Sans compter les groupes bite à cul qui ne vous laissent pas passer, autant dire c’est baisé pour coller au train. Bye bye mes coéquipiers. Il me reste korrigan à mes basques. Où ? La suite du parcours nous condamne toujours au régime vert, sans flotte et sans repis. Petites montés, descente en virage, slalom entre les arbres, de la rubalise vous signale le parcours final avant l’arche d’arrivée. C’est joueur, c’est cassant, c’est pour les meilleurs surtout 500m avant la ligne. A ce jeu , j’ai cru comprendre que gollum a asphyxié son binôme, le reléguant en 2° sur le podium.
Mais tout ça que ce fut bon !
C’est sous le regard de l’ami Fred que nous franchissons le 60 ° km, bouclant ce parcours avec la satisfaction d’avoir enfin pu dire : on l’a fait cette putain de rando. Le truc qu’ils n’ont pas dit, c’est qu’il fallait venir avec son casse dalle et sa bière. M’enfin la bière on l’avait dans la chariotte. Nous on voulait une baguette fraiche avec tout plein de rillette véritable du Mans dedans.
Retour au pays en refaisant la journée, ce qui m’a évité de m’endormir au volant. J’ai à mon actif 365 km de plus qu’eux, à appuyer sur les pédales mais quand c’est pour passer un bon moment, rien ne compte plus.
http://connect.garmin.com/activity/376572378 ici la trace de gamelle 2013.
Et une plaque de plus dans le garage !
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